critiques - Deep Blue Sea

Disque: 105 mins, letterboxed widescreen (a.r. 2.35:1), optimisé 16/9, simple face, RSDL double couche (changement de couche à 55mins 26 secs dans le chapitre 17) Boîtier Snapper case
Bonus: Commentaires audio du réalisateur et de Samuel L.Jackson, 5 scènes coupées, making-of When Sharks Attack!, making -of Effets Spéciaux The Sharks of Deep Blue Sea, 1 bande annonce, gallerie de photos, biographies acteurs/techniciens, menu animé avec effets sonores, accés direct (33 chapitres)
Langues: Anglais DD 5.1 Sous titres: Anglais, Close Captioned

Pour soigner l'Alzheimer, des squales Killer deviennent Bigger, Smarter, Faster et Meaner. A table!! C'est l'Heure.

L'histoire: Financé par un riche investisseur, Russell Franklin (Samuel L.Jackson), deux scientifiques (Saffron Burrows et Stellan Skarsgård) effectuent des recherches en vue de trouver un remède à la maladie d'Alzheimer. La protéine nécessaire se trouvant dans le cerveau des requins, ils ont établis leur laboratoire dans un ancienne base de sous marin au beau milieu du Pacifique: Aquatica. Lorsque Franklin se rend sur les lieux en vue de contrôler son investissement, il apprend que les requins ont été génétiquement modifiés. Ils sont devenus plus gros (BIGGER), plus malins (SMARTER), plus rapides (FASTER) et plus déterminés (MEANER) que jamais à regagner la profonde (DEEP) et bleue (BLUE), mer (SEA).
Le film: J'ai toujours apprécier le travail de Renny Harlin. Après le "sensationnel" 58 minutes pour vivre, il s'est orienté vers d'autres films moins populaires, à en juger par les scores au Box Office, mais néanmoins très divertissant. Cutthroat Island et The Long Kiss Goodnight sont à mon avis d'excellents films de série B. Deep Blue Sea est à classer dans cette catégorie en rien péjorative. La série B se distingue par son décalage sur la vraie vie, l'utilisation de clichés et par des personnages auxquels ont croit sans réellement pouvoir s'y identifier. L'essentiel pour le réalisateur est de savoir qu'il est en train de tourner ce genre de film. Renny Harlin s'est ramassé (entraînant Carolco dans sa chute) avec ses deux précédents films et il en a tiré une bonne leçon. Deep Blue Sea est un bon film d'action conçu comme un jeu de rôles: un plateau modulable, des personnages détachables, des méchants dés-testables. C'est MAKO coulage.
Le disque: Une bonne raison d'apprécier Harlin est de prendre en compte le fait qu'il soutient le format DVD. Il a participer à l'élaboration du disque et son intérêt de livrer un produit abouti nous assure une édition spéciale à la hauteur. Le film est optimisé pour le 16/9, le rendu des couleurs est excellent, les noirs sont "deep" mais détaillés. Que ce soit en surface, en profondeur, en hauteur, par temps calme, en pleine tempête ou en intérieur, l'image ne présente absolument aucun défaut dû à la compression. Les couleurs sont vives (je ne reviens pas sur la Explosion-Touch de Harlin déjà traitée dans Die Hard 3), les contrastes excellents. Ce pressage est remarquable. Le son n'a rien à envier à l'image. La qualité est au rendez-vous. Le mixage 5.1 est très travaillé. C'est un peu comme pour l'image (en surface, en profondeur, en hauteur, par temps calme, en pleine tempête ou en intérieur), chaque séquence apporte son lot d'effets toujours parfaitement justifié. Du plus subtil (les rivets qui sautent un peu partout) au plus tonitruant (le décollage de l'hélico pendant le typhon). Les dialogues sont clairs et précis et cette version English-only ne rebutera que les anglophobes avertis. Ce titre Warner n'est pas aussi pourvu de suppléments que l'est The Matrix mais il nous permet de découvrir beaucoup du tournage: La construction du décor et la préparation des séquences (entre autres choses) durant les 15 minutes de When Sharks Attack! et la création des requins (animatroniques et synthèse) dans The Sharks of Deep Blue Sea (8 minutes 20). La piste son des commentaires de Renny Harlin sur les 5 scènes coupées peut être désactivée (toujours pour les anglophobes à tendance Finlandophobe). Le disque inclus également des bonus DVD-ROM que je n'ai pu téster.